Gilets jaunes : dimanche 10 février 2019 |
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10 février 2019
10 février 2019. – Cette journée des « Gilets jaunes » du dimanche 10 février 2019 est la 86ème journée qui fait suite à la journée du 9 février, et tout au début, celle du samedi 17 novembre 2018.
À Mamers, l’abri des Gilets jaunes a été réduit en cendres près du rond-point d’Intermarché, rue Ledru-Rollin.
À Châteaubriant, les Gilets jaunes ont défilé et à Montabon, les Gilets jaunes s’enracinent.
Sur France 3, Brune Poirson, secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire, a déclaré que la taxe carbone « reviendra peut-être » : « je ne sais pas, ça fait l'objet des discussions dans le grand débat ».
Dans BFM Politique, le secrétaire d’État à l’Éducation, Gabriel Attal, a dénoncé « des actions fascistes, qui puent » et a violemment critiqué ce qui persiste du mouvement de contestation, après les nouvelles violences samedi.
À Paris, entre 12h à 13h, dans l'émission "Questions politiques" diffusée sur France Inter, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner a demandé : « imaginez que les ultras violents soient rentrés dans l'Assemblée national, qu'est ce qu'on aurait dit : "que faisait la police ?" Et on aurait contesté cela ». Cependant, il admet avoir « constaté quelques dérapages » policiers.
À Moulins, le journal La Montagne a publié un entretien avec l’écrivain Denis Tillinac : « je suis totalement derrière les Gilets jaunes ».
Le journal L'Opinion a publié un article intitulé : « Les Gilets jaunes dans l’impasse de la violence » : de la violence, rien que de la violence. Voilà bientôt l’unique message que l’on retiendra des Gilets jaunes, victime de leurs errances. Il a publié un autre article « Gilets jaunes: l’erreur du gouvernement, courir après la demande » : alors que c'est l'offre qui crée la demande.
Sur Forum Radio J, la députée des Yvelines, Aurore Bergé (LREM) a affirmé au micro de Frédéric Haziza qu'elle ne voit plus que "de la haine" dans les manifestations de Gilets jaunes. Elle attend que les responsables des Gilets jaunes "s'opposent à toute dérive de nature antisémite". Elle s'est prononcée en faveur d'un référendum qui doit aller au-delà des questions institutionnelles : "sur la question migratoire peut-être : est-ce qu'il faut ou non donner au Parlement le pouvoir d'instaurer des quotas".
Dans une vidéo tournée à Lyon et diffusée sur le site Putsch.media, le Gilet jaune Hayk Shahinyan a affirmé qu'il a quitté la liste Levavasseur pour créer le septième parti de Gilets jaunes, annoncé mardi par Christophe Chalençon : « nous lançons le MAC (Mouvement Alternatif Citoyen) ». Courant mars, un vote en interne des adhérents décidera de la présentation ou non d'une liste aux européennes.
Ce soir, sur France 5, dans l'émission différée C Politique, la suite, le porte-parole de la liste de Levavasseur, Christophe Chalençon, a annoncé qu'il a quitté le RIC et a rejoint le mouvement politique MAC (Mouvement Alternatif Citoyen) de Hayk Shahinyan.
La journaliste Camille Girerd a affirmé qu'il avait écrit sur Facebook des propos à caractère islamophobe : « dans un avion, les égarés et retour au bled » et lui a demandé « vous ne niez pas vos propos islamophobes ? »
Chalençon lui a répondu : « je suis un provocateur »
Girerd : « donc ça autorise..»
Chalençon lui a affirmé faire la différence entre l'« islam radical » et les « citoyens républicains musulmans » qui construisent la France : je serais toujours à leur côté.
Le journaliste Karim Rissouli lui a demandé si il se considère quelqu'un d'extrême-droite, ce à quoi Chalençon lui a répondu « non, du tout ».
Chalençon a affirmé que sa plateforme www.noos-citoyens.com a déjà recueilli 5000 revendications, ce à quoi le politologue Olivier Duhamel, lui a répondu que la plateforme gouvernemental www.granddebat.fr en a recueilli 800 000. A la question d'une alliance éventuelle avec le RN de Marine LePEn, Chalençon a répondu « je ne vais pas répondre à la question ».
À 22h30, à la Réunion, le radar de Saint Paul, situé sur le viaduc de la Route des Tamarins, a été incendié alors que 35 permis ont été retirés en l’espace de 48 heures.
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