Gilets jaunes : jeudi 6 décembre 2018 |
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6 décembre 2018
6 décembre 2018. – Cette journée des « gilets jaunes » du jeudi 6 décembre 2018 est la 20ème journée qui fait suite à la journée du 5 décembre, et tout au début, celle du samedi 17 novembre 2018.
Vers 6h15, selon le baromètre mensuel YouGov, Emmanuel Macron a 18% d'opinions favorables, Edouard Philippe 21% et le gouvernement 17%.
Ce matin, Vers 14h30, à Limoges, un vigile de 35 ans proche de l'ultra-droite radicale, a été interpellé à la sortie de son domicile pour avoir appelé à « dégommer des monuments et tuer la République ». La perquisition a trouvé chez lui un revolver 35 magnum et un pistolet MAB calibre 7.65, acquises illégalement et sans permis.
Vers 7h35, Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, appelle à ne pas céder à la tentation du chaos.
Peu avant 8h00, des jeunes ont essayé d'entrer dans le bâtiment historique de la Sorbonne. Le rectorat de Paris a fermé le site et annulé les cours.
Vers 8h00, Gérald Darmanin affirme que la suppression de l'ISF il y a quelques semaines, a déjà permis la créations d'entreprises.
Vers 8h10, sur RMC, Jean-Claude de Privas (Ardèche) dit : « nous voulons la tête à Macron » « la tête au bout d'une pic » poursuit Bourdin.
Vers 8h30, Bruno Le Maire confirme l'introduction dès 2019 une taxe des Gafa (la veille, Xavier Niel a approuvé cela en racontant que Starbucks payait moins d'impôt que le cordonnier de la rue).
Vers 8h30, le chanteur Pierre Perret soutient les Gilets jaunes.
Vers 8h50, Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, affirme qu' « appeler à venir déloger le président de la République à l’Élysée, ce n'est plus la République, ce n'est pas la démocratie ». « Quand vous incendiez une préfecture et que vous refusez que les pompiers interviennent, ce sont des actes qui visent à tuer ».
Vers 9h00, François Ruffin, député La France insoumise a affirmé qu'il y a « une rage qui traverse le pays, il faut qu'Emmanuel Macron le comprenne et il faut que cette haine qui est en germe devient une moisson ».
A 9h49, Amélie de Montchalin, députée LaREM, dénonce par tweet l'appelle au chaos de Francois Ruffin.
Vers 9h50, Alain Juppé tweet que tout cela va mal finir.
Vers 10h30, les syndicats CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa et FSU réunis ce jour ont décidé de ne pas appeler à manifester.
Vers 10h40, à Paris, toutes les barrières et outils de chantier sont démontées pour prévenir d'éventuelles violences samedi prochain.
Vers 12h00, le port de Saint-Malo a été débloqué par les agents de l'ordre qui ont interpellé trois Gjs.
Vers 12h45, le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a déclaré que « une partie du peuple est en train de se soulever. » Craint-on une guerre civile au sommet de l'État ? "Non, ce mot n'a pas été prononcé. Nous n'en sommes pas du tout là", objecte le ministre. "Le peuple de France gronde mais il n'est pas en révolution".
Vers 13h10, sur 4200 établissements scolaires de France, près de 300 ont été perturbés, dont 80 bloqués :
94 en Ile-de-France : en Seine-Saint-Denis, 37 lycées et deux collèges étaient bloqués et neufs jeunes ont été interpellés, douze mineurs ont été arrêtés à Saint-Cloud, devant le lycée Alexandre-Dumas, deux jeunes ont été arrêtés dans le lycée Agora, à Puteaux, des voitures ont brûlé devant les lycées Newton et René-Auffray à Clichy-la-Garenne et avenue Frédéric et Irène Joliot-Curie à Nanterre, devant le lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie, la police a fait 146 interpellations, une vingtaine de lycées dans l’académie de Toulouse (à Toulouse, un cortège de 500 personnes a semé la zizanie, plusieurs lignes de métro et de bus ont été perturbée, une caméra de journaliste volée et cassée, 11 personnes ont été blessés dont 8 policiers, 2 lycéens et un proviseur), à Nice une dizaine de jeunes ont été interpellés devant le lycée du Parc Impérial, à Marseille, 400 lycéens sont mobilisés autour de la gare Saint-Charles qui a été fermée et deux voitures ont été incendiées, au Mans, une trentaine de personnes ont pillé le magasin Lacoste et le trafic du tramway a été interrompu, à Bordeaux, le trafic des bus et des tramways a été interrompu, à Saint-Etienne, le trafic des tramways a été perturbé, à Clermont-Ferrand, un jeune a été interpellé, à Béziers, des voitures ont été retournées, à Annecy, deux voitures ont été retournées, à Lille, au moins quatre lycéens ont été interpellés, dans l'Oise, plus tard dans la journée, la préfecture à ordonné la fermeture pour vendredi et samedi de 17 lycées du département dont six à Beauvais, où un policier a été blessé.
l'A54 à Nîmes; l'A7 à Loriol, Montélimar, Orange, Narbonne et Bollène; l'A8 au péage de La Barque; l'A9 à Agde, Narbonne, Perpignan et péages de Frontignan, Lunel, Saint-Jean-de-Védas et Perthus; l'A20 à Aussonne; l'A10 à Châtellerault, Dourdan et Poitiers;